Gonadolibérine

Endocrinologie et métabolismes, médecine biologique, médecine de la reproduction - N. f. Du latin liberare [-libérine], exempter. La gonadolibérine est un synonyme, en fait mal utilisé, pour la GnRH ou Gonadotrophin-Releasing Hormone. C'est l'hormone de libération des gonadotrophines hypophysaires (FSH et LH). Tous les mammifères ont en commun cette hormone, décapeptide (formée de 10 acides aminés) produit par certains neurones de l'hypothalamus. C'est la raison pour laquelle on parle de neurohormone. La GnRH est libérée de façon pulsatiles, par pulses réguliers, dans le système porte hypophysaire. Elle sort ensuite à travers les capillaires de l'antéhypophyse et va stimuler la production et la libération des hormones FSH et LH qui elles-mêmes, agiront sur les gonades. On ne sait toujours pas quels sont les facteurs qui sont responsables de cette sécrétion pulsatile. Chez la femme, la fréquence et l'amplitude des pulses de GnRH varient au cours du cycle. Vers la fin de la phase folliculaire (première moitié du cycle), l'oestradiol atteint et dépasse une valeur seuil et son rétrocontrôle qui était négatif devient subitement positif. Il en résulte une brusque augmentation de la fréquence des pulses de GnRH, donc un pic de LH (c'est la décharge ovulante) et l'ovulation.