Leishmaniose viscérale Leishmaniose infantile

Parasitologie pathologies infectieuses et tropicales - N. f. Du grec -ôsis [-ose], suffixe désignant des maladies non inflammatoires ou/et des états chroniques. Dans cette forme de leishmaniose, le responsable, transmis par piqûre d'un insecte du genre Phlébotome, est un parasite protozoaire flagellé : Leishmania donovani, L. infantum, L. chagasi. Les pays concernés sont l'Inde, le Népal, la Chine de l'Ouest, le Moyen Orient, le Soudan, l'Éthiopie, le Kenya, l'Afrique de l'Est, le Centre de l'Asie, le pourtour méditerranéen, l'Amérique du Sud.
Synonymes de la leishmaniose viscérale : kala azar indien, leishmaniose infantile, fièvre d'Assam, fièvre noire, fièvre doum-doum, maladie de Sahib.
Quelques semaines à plusieurs mois après la piqûre du Phlébotome et à partir du point d'inoculation, la parasite gagne les ganglions lymphatiques qui peuvent s'hypertrophier et devenir douloureux. Le malade devient pâle, se fatigue très vite. Autres symptômes : essoufflement, amaigrissement et fièvre irrégulière avec des pics pouvant atteindre 40 à 41°C, hypertrophie du foie et de la rate (hépatomégalie et splénomégalie), diarrhées et, en fin d'évolution, apparition de taches cutanées sombres. Les éléments figurés du sang (globules rouges ou hématies, globules blancs ou leucocytes, plaquettes ou thrombocytes) voient leur nombre diminuer sévèrement. Les médicaments sont les mêmes que pour les autres formes de leishmaniose : antimoniate de méglumine (® Glucantime), Lomidine et amphotéricine B. Actuellement, la Lomidine relativement toxique est remplacée par l'iséthionate de Pentamidine (® Pentacarinat).