MHNN

Gynécologie obstétrique, hématologie, génétique, immunologie allergologie - Abrév. Maladie hémolytique du nouveau-né. * maladie : du latin impérial male habitus, en mauvais état, qui a d’abord donné « malabde » vers 980, puis maladie et malade en 1155, personne qui souffre d’une altération de la santé ; * hémo : du grec haima, [-émie, héma-, hémat(o)-, hémo-] : relatif au sang ; * lytique : du grec lusis [lys(o)-, -lys, lysi-, -lyse, -lytique, -lysine], dissolution. L'incompatibilité sanguine fœto-maternelle (I.F.M.) : il peut arriver qu'une mère Rh- (rhésus négatif) porte un fœtus Rh+ (ou Rh D). Dans les premiers mois de la grossesse, la mère fabrique des IgG anti-D (immunoglobulines - ce sont des anticorps) qui traversent la barrière placentaire et passent dans le sang du fœtus. A la fin de la grossesse, le sang fœtal contient deux fois plus d'IgG anti-D que celui de la mère. Le risque pour le fœtus de développer dès sa naissance une MHNN (maladie hémolytique du nouveau-né) n'est pas négligeable : ictère, anémie, réticulocytose, érythroblastose, anasarque. Dans les cas les plus graves, l'exsanguino-transfusion peut s'avérer indispensable. Pour éviter les problèmes dus à l'action du système immunitaire, on injecte à la mère des anticorps anti-D.