Oméga-3 ou Oméga 3

Biochimie, médecine biologique - N. m. * oméga : ômega (maj. W, min. w) 24e et dernière lettre de l’alphabet grec, désigne le « o » long ; d’ailleurs ômega signifie « grand o » et est utilisé en physique pour désigner l’ohm ou une particule ayant une masse double de celle du proton ; en biochimie, oméga est utilisé pour les acides gras poly-insaturés. Connus également sous le nom d'acides gras polyinsaturés, les oméga-3 (ou sans tiret : oméga 3) présentent plusieurs doubles liaisons C=C et peuvent de ce fait accepter des atomes d'hydrogène. Ils interviennent dans la structure des membranes cellulaires, dans le fonctionnement du système cardiovasculaire, du cerveau, du système hormonal, dans les neurones et le tissu nerveux de soutien, dans de nombreuses synthèses, notamment les prostaglandines et les leucotriènes. On en trouve naturellement de grandes quantités dans les huiles et les graines de lin, noix de Grenoble, chanvre, soja , colza, mais aussi dans les poissons gras sauvages : thon, sardine, saumon, flétan, maquereau, hareng, et dans les graisses animales et le beurre. Parmi ceux qui jouent un rôle primordial dans notre alimentation : l'acide alphalinoléique ou ALA, présent en quantité suffisante dans une alimentation équilibrée ; à partir de cet acide ALA, notre organisme est capable de synthétiser 2 autres acides gras oméga-3 essentiels : EPA ou acide eicosapenténoïque et DHA ou acide docosahexaéonoïque. Quand on parle d'apports supplémentaires d'oméga-3 dans notre alimentation, il s'agit essentiellement de EPA et DHA. Actuellement, plusieurs équipes de chercheurs travaillent sur le(s) rôle(s) des oméga-3 et il semble de plus en plus que leurs effets sur notre santé soient bénéfiques, voire indispensables. Des essais expérimentaux sur des animaux montrent que certaines tumeurs, notamment celles du sein et du rectum, seraient plus sensibles à la chimiothérapie et à la radiothérapie après un traitement aux oméga-3, en particulier la DHA.

Deux exemples d'acides gras insaturés :