Acné de contact
Dermatologie, pharmacologie, immunologie allergologie N. f. * acné : déformation du grec akmê, sommet, point culminant, pointe. [Angl. : Contact acne] Les formes d'acné de contact sont extrêmement nombreuses, résultent de produits allergènes qui entrent en contact avec la peau de façon accidentelle ou répétée et il est impossible de les décrire toutes sur cette page. Quelques exemples : acné cosmétique (due essentiellement à certaines molécules contenues dans des produits de soins dermatologiques), l'acné huileuse bien connue des mécaniciens qui sont souvent en contact avec des huiles et des graisses minérales. L'acné chlorique (ou chloracné) est une forme plus grave, résultant d'une modification dégénérative des processus de différenciation des cellules des glandes sébacées et des kératinocytes, due en particulier aux hydrocarbures halogénés, au PCB (biphényles polychlorés), à la dioxine et à de nombreux autres polluants industriels. Il est à noter que ces produits agissent sur presque tous les organes, notamment le système nerveux et le système endocrinien. L'acné halogénique est un terme générique pour désigner toutes les formes d'acnés dues au contact avec des halogènes et ils sont nombreux. C'est ainsi que l'on définit une acné iodique (manifestation cutanée due à une intoxication ou une intolérance à l'iode), une acné bromique, qui se rapporte ou qui est due au brome, une acné picealis (du latin piceus, poix, noir comme la poix) due aux goudrons, entre autres. Toutes ces acnés de contact sont souvent classées dans les acnés professionnelles.