Alvéolobronchiolite

Pneumologie, pédiatrie - N. f. Du latin médical bronchia ou du grec bronkhia [bronch(o)-], bronche et du grec -itis [-ite], suffixe désignant, en médecine, une maladie inflammatoire. Sur le plan clinique : Cette affection qui concerne les bronches et parfois les alvéoles pulmonaires, touche surtout les jeunes enfants de moins de deux ans. Huit malades sur dix ont même moins de six mois. Dans le meilleur des cas, la bronchiolite guérit spontanément sous huit jours. Mais son évolution n'est pas toujours favorable, en particulier chez les nourrissons les plus fragile : les enfants de moins de six mois, les nourrissons ayant eu une réanimation néonatale lourde, atteints de mucoviscidose, de malformations cardiaques ou d'immunodépression, les enfants de faible poids ou les prématurés. Il existe un risque évolutif à moyen et à long terme des bronchiolites à répétitions. L'évolution vers l'asthme de l'enfant concerne de 30 à 40 % des cas en moyenne, mais le risque varie de 20 à 75 % selon les études. Les garçons semblent plus touchés que les filles. La ou les causes de la maladie ne sont pas très bien connues. Mais c'est surtout le VRS (Virus respiratoire syncitial) qui est impliqué dans 80 % des bronchiolites. "On estime que pratiquement tous les enfants d'une même crèche sont porteurs du virus, dont 15 % restent asymptomatiques pour des raisons que l'on ignore". Les traitements : sont prescrits en aérosol, des béta-2-mimétiques (ventoline) et un antiviral, la ribavirine (virazole), qui semble réduire la durée de l'évolution de la bronchiolite mais n'a pas fait la preuve de son efficacité en matière de réduction de mortalité. Les médecins classiques prescrivent également des corticoïdes dans 60 % des cas, alors qu'il est reconnu que la corticothérapie orale n'a jamais montré d'effet sur l'évolution de la maladie. Quand aux antibiotiques prescrits dans 64 % des cas, on sait qu'il n'ont aucun effet sur les virus, ils ne peuvent donc agir que sur les co-infections bactériennes.