Aminobenzylpénicilline

Pharmacologie N. f. * amino : c'est le temple d'Ammon en Libye, qui est à l'origine du mot latin ammoniacum ou du grec ammôniakos qui au départ, signifiait "libyen" et s'appliquait au chlorure d'ammonium naturel (halas ammôniakon). En français, ce mot est devenu armoniac, dérivé de armoniacus, arménien, car l'Arménie fournissait le sel ammoniac. Le mot armoniac a été progressivement remplacé par ammoniac au XVIIIe siècle, puis désigne le gaz NH3 découvert par Priestley en 1774 à partir le l'alcali, solution d'ammoniac dans l'eau. Amide et amine sont des dérivés de méthylamide et méthylamine que l'on appelait ammoniaques composés. Amine désigne un composé organique obtenu par substitution à l'hydrogène de l'ammoniac de radicaux acides (-ide) ou hydrocarbonés (-ine) ; * benzyl : du latin benzoe {benz(o)-, -benzénique, -benzoïque}, benjoin ou encens de Java, résine aromatique tirée d'un arbre, le styrax. [Angl. : Aminobenzylpenicillin] Antibiotique antibactérien. Syn. aminopénicilline, ampicilline. Mode d'action : interruption du processus de transpeptidation qui lient les peptidoglycans de la paroi bactérienne. Les bêta lactamines se lient et inactivent des cibles enzymatiques situées sur la paroi interne de la membrane bactérienne: les protéines de liaison des pénicillines : transpeptidases, carboxypeptidases, endopeptidases. L'inactivation de certaines protéines provoque la mort cellulaire. Les bêta lactamines inactivent également des inhibiteurs endogènes des autolysines bactériennes. Cet antibiotique est sensible à la bêtalactamase des staphylocoques et de certaines bactéries Gram -.