Antagoniste de la pompe à acide

Gastroentérologie, endocrinologie et métabolisme, pharmacologie N. m. * ant- : du préfixe anti- indiquant l'hostilité, l'opposition ou la défense (contre) ; * agoniste, agonisme : du grec agônisma {-agonisme, -agoniste}, bataille, combat. [Angl. : Proton pump inhibitor, H+ K+ ATPase inhibitors, H2 receptor antagonist] Pour bien comprendre comment fonctionnent les antagonistes de la pompe à protons, (syn. pompe H+ K+ ATPase, pompe ATPasique protons, potassium, pompe à acide) il est nécessaire de connaître le fonctionnement de la pompe à protons. Voir pompe à protons. Il existe 2 façons d'inhiber la production acide des cellules pariétales de l'estomac : en agissant directement sur les récepteurs H2 à histamine ou en bloquant la pompe à protons. * Les antagonistes (principes actifs) des récepteurs H2 à histamine sont la cimétidine (Ex. Stomédine ®), la ranitidine (Ex. Azantac ®, Raniplex ®), la famotidine (Ex. Pepcidac ®, Pepdine ®) la nizatidine. En se fixant sur les récepteurs H2 à la place de l'histamine, ces molécules bloquent la chaîne des réactions qui aboutit au transfert des H+ et à la fabrication d'acide chlorhydrique. * Les inhibiteurs de la pompe à protons comme l'oméprazole (Ex. Mopral ®), le lanzoprazole (Ex. Ogast ®, Lanzor ®) ou le pantoprazole (Ex. Inipomp ®) agissent directement sur la protéine transmembranaire pompe H+ / K+ - ATPase, empêchant ainsi l'acidification su suc gastrique. Ces anti-H2 et inhibiteurs de la pompe à protons sont utilisés pour réduire l'acidité gastrique dans plusieurs pathologies, comme le RGO ou reflux gastro-œsophagien, les ulcères œsophagiens, gastriques et duodénaux, entre autres.