Appendice iléocæcal
Anatomie, gastroentérologie, chirurgie digestive N. m. * appendice : du latin appendix, icis {appendic(o)-}, ce qui est suspendu, de appendere, suspendre - relatif à l'appendice ; * iléo : du latin ileum, du grec eilein : tortiller ; préfixe ou racine des termes relatifs à l'iléon, partie terminale de l'intestin grêle ; * caecal : du latin cæcus {cæc(o)-}, aveugle, relatif au cæcum. [Angl. : Ileocecal appendix] On appelle appendice (on dit un appendice) une partie accessoire ou dépendante d'une structure principale. Celui que tout le monde connaît est l'appendice vermiculaire ou iléocæcal (ou iléo-cæcal) du cæcum, formé de tissus lymphatiques. Prolongement du gros intestin, il ne joue pourtant aucun rôle dans le système digestif. On lui a déjà supposé une fonction immunitaire, mais en fait, l'appendice ne sert à rien. C'est le vestige d'un organe que possédait nos lointains ancêtres mais que nous avons perdu au cours de l'évolution. Le corps humain recèle plusieurs vestiges d'organes : derrière l'oreille, nous avons des muscles atrophiés qui servaient jadis à bouger le pavillon de l'oreille ; le coccyx comporte un appendice caudal, constitué par les vertèbres d'une ancienne queue, et on trouve encore les muscles atrophiés qui servaient à la faire bouger ; nos quelques poils sur le corps sont les souvenirs d'une fourrure à jamais perdue ; etc. Bref, si on veut absolument lui trouver une utilité, on peut dire que l'appendice sert à prouver la théorie de l'évolution. A la base de notre sternum (l'os qui est situé en avant de la cage thoracique, entre les côtes), la pointe est aussi connue sous le nom d'appendice xiphoïde (du grec xiphos [xiph(o)-], épée et du grec eidos, [-oïde, -oïdal], qui a l'apparence) ou appendice ensiforme (du latin ensis [ensi-], épée et du latin forma [-forme], moule, aspect). A la hauteur des cordes vocales, dans le larynx, se trouve l'appendice de Morgani.