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Angiologie et médecine vasculaire, cardiologie, imagerie médicale et interventionnelle Abrév. Angioplastie transluminale percutanée. * angio : du grec aggeion {angio}, vaisseau : * plastie : du grec plassein {plast(o)-, -plaste, -plastie}, façonner ou intervention modifiant les formes ou les rapports des organes ; en cytologie, un plaste est un organite de la cellule ; * trans : du latin trans {trans-}, au-delà, à travers ; * luminale : du latin lumen {-luminal, -luminescence}, lumière ; en biologie, désigne l'intérieur d'un vaisseau ou d'une cavité ; * per : du latin per {per-}, à travers, de part en part, au moyen de. A noter que ce préfixe peut avoir de nombreux autres sens et en particulier celui de superlatif, c'est-à-dire qu'il renforce le sens de ce qui suit ; * cutanée : du latin cutis {cuti-, -cutané}, peau. [Angl. : Transluminal percutaneous angioplasty] Lors de l'angioplastie aussi appelée angioplastie transluminale percutanée, ou encore dilatation, un tube connu sous le nom de cathéter, ou gaine, est inséré à l'intérieur de l'artère fémorale dans l'aine. L'injection d'un colorant permet de visualiser sur un écran de télévision ou moniteur, le rétrécissement de l'artère. Dans la gaine, on introduit un mince tube muni à son extrémité d'un ballonnet afin d'atteindre le lieu de rétrécissement (par exemple dans l'artère coronaire). Une fois arrivé au point de blocage, on gonfle le ballonnet pendant plusieurs secondes. À mesure que le ballonnet grossit, il écrase et étale les dépôts présents sur la paroi de l'artère. La lumière de l'artère est ainsi agrandie pour permettre au sang de s'écouler plus facilement. Le cathéter muni du ballonnet est ensuite enlevé. L'intervention dure environ trois heures. Elle peut être complétée par la pose d'un stent, sorte de ressort qui est placé contre la paroi interne de l'artère et qui évite une resténose.