Autoprotéolyse

Gastroentérologie N. f. * auto : du grec autos ; élément qui entre dans la composition de mots comme pronom réfléchi complément du nom (de soi-même) et comme préfixe ; * protéo : du grec tardif prôteios, signifiant "qui occupe le premier rang" ou "de première qualité", lui-même dérivé de protos, premier, relatif aux protides ou aux protéines, composées essentiellement de C, H, O et N ; * lyse : du grec lusis {lyso-, -lys, lysi-, -lyse, -lytique}, dissolution. L'autoprotéolyse est un phénomène qui peut se produire dans l'estomac, lorsque la protection assurée par le mucus contre les enzymes protéolytiques n'est plus assurée ou après la mort. Dans l'endothélium gastrique, de très nombreuses cellules produisent un mucus (la mucine) protégeant l'estomac de ses sécrétions acides et des enzymes (essentiellement la pepsine et la présure) qui pourraient le digérer. A noter que le pancréas peut aussi, dans certaines pancréatites aiguës, être victime d'un début d'autodigestion, notamment par la trypsine qu'il sécrète. Syn. : autodigestion.