Canal cochléaire

Anatomie, otorhinolaryngologie N. f. * canal : du latin canalis, de canna {canal, canal(i)-}, roseau, tube, tuyau ; * cochlée : du latin cochlea {cochlé(o)-, -cochléaire}, limaçon, escargot, ou du grec kochlias, coquillage en spirale ou limaçon. La cochlée est la partie osseuse du limaçon, grand canal enroulé en spirale, comme la coquille d'un escargot. La cochlée est la portion antérieure du labyrinthe, cavité incluse dans le rocher (c'est une partie de l'os temporal). Elle est également en relation avec le vestibule, partie postérieure du labyrinthe et qui contient les organes de l'équilibre. La cochlée est en fait formée de deux parties : * La cochlée osseuse qui est la cavité du rocher, remplie de périlymphe et dans laquelle se trouve : * La cochlée membraneuse, que les anatomistes appellent aussi le canal cochléaire. C'est lui qui est enroulé en spirale, rempli de l'endolymphe, et qui contient les cellules sensorielles de l'audition, regroupées en une structure très spécifique : l'organe de Corti. Lorsqu'un son est produit, il fait d'abord vibrer le tympan, puis la chaîne des osselets de l'oreille moyenne : marteau, enclume et étrier. Ce dernier osselet fait vibrer la fenêtre ovale, séparation entre l'oreille moyenne et l'oreille interne. Comme elle est plus petite que le tympan, la vibration est amplifiée. Juste derrière cette fenêtre ovale, se trouve la périlymphe qui transmet les vibrations à la membrane de la cochlée, puis à l'endolymphe et enfin aux cils des cellules auditives de l'organe de Corti. Leur rôle est d'élaborer un influx nerveux qui est transmis dans leurs prolongements axoniques, c'est-à-dire au nerf auditif. Les influx arrivent ensuite au cerveau où ils sont traités. Adj. : cochléaire : qui se rapporte à la cochlée.