Canalicule séminifère

Anatomie, andrologie, endocrinologie N. m. * canali : du latin canalis, de canna {canal, canal(i)-}, roseau, tube, tuyau ; * cule : du latin culus, a, um {-cule}, suffixe diminutif ; * sémini : du latin seminalis, de semen {sémin(o)-, -séminal}, semence ; * fère : du latin ferre, ferens {-fère, -férent, -férentiel}, du grec phero, porter, qui porte ; a pris aussi le sens de transporter, conduire. Les canalicules séminifères sont les tubes séminifères. Dans le testicule se trouvent des tubes séminifères pelotonnés, très fins et longs de 40 cm à 1 mètre, dans lesquels se produit la spermatogenèse. On y observe des cellules germinales (spermatozoïdes à différents stades) et des cellules de Sertoli qui ont comme fonctions essentielles de nourrir les spermatozoïdes, de coordonner la spermatogenèse et de sécréter une hormone : l'inhibine. Ces tubes séminifères sont regroupés en lobules (200 à 300 par testicule) séparés par des cloisons conjonctives. Les cellules reproductrices sont d'abord des spermatogonies à 2n chromosomes (cellules diploïdes), puis subissent plusieurs transformations (méiose, spermatogenèse) qui les amènent au stade de spermatozoïdes à n chromosomes (cellules haploïde). * Entre les tubes, des cellules interstitielles ou cellules de Leydig, qui sécrètent l'hormone mâle : la testostérone.