Carcinome basocellulaire

Cancérologie oncologie, dermatologie N. m. * cancer : du grec karkinôma, de karkinos, {carcino}, crabe, cancer. ; * ome : du grec -ôma, {-ome, -oma}, maladie, corps, tumeur, tuméfaction ; * baso : du latin basis, du grec basis {basie}, marche, mais aussi point d'appui, socle, base ; en histologie, une basale est une membrane formée de cellules épithéliales cubiques, séparant la face profonde d'un épithélium du tissu conjonctif sous-jacent ; * cellulaire : du latin cellula, dim. de cella {cellul(o)-, -cellulaire}, chambre ; racine des termes relatifs à la cellule. Un carcinome (encore parfois appelé à tort épithélioma (* épi : du grec epi [épi-], sur, dessus ; * thélio : du grec thêlê [-thélium], mamelon du sein ; l'épithélium désignait autrefois la peau du mamelon ; la terminaison « -thélium » est utilisée pour désigner divers tissus ; oma : du grec -ôma, [-ome, -oma], maladie, corps, tumeur, tuméfaction) est une tumeur maligne qui se forme dans un épithélium (tissu de revêtement) et qui produit de nouvelles cellules épithéliales (dites néoformées). Ces cellules ont des pouvoirs variables de former des métastases (cellules cancéreuses qui migrent vers d'autres tissus pour y former de nouvelles tumeurs) : c'est ce que l'on appelle le grade histopronostique. Il existe des épithéliomas de bas grade (95 % de survie à 5 ans), de moyen grade et de haut grade (45% de survie à 5 ans). * Certains carcinomes de bas grade ont une malignité que l'on peut qualifier d'atténuée : c'est le cas notamment pour le carcinome basocellulaire (CBC) ou pagétoïde qui se forme aux dépens des cellules de la couche basale de l'épithélium, qui a la particularité de se développer plus lentement et de n'essaimer qu'exceptionnellement en métastases. Il se forme préférentiellement sur les peaux blanches, après 40 ans, et plusieurs facteurs déclenchants sont aujourd'hui bien connus : exposition prolongée au soleil, suites de brûlures, exposition à des rayonnements ionisants. Les dermatologues attirent régulièrement l'attention du public sur la nécessité d'une surveillance régulière de la peau (une journée gratuite de détection chaque année dans la plupart des cabinets de dermatologie) et la connaissance des symptômes caractéristiques.