Cellulite esthétique

Histologie, nutrition et diététique, psychologie psychiatrie N. f. * cellulo : du latin cellula, dim. de cella {cellul(o)-, -cellulaire}, chambre ; racine des termes relatifs à la cellule ; * ite : du grec -itis {-ite}, suffixe désignant, en médecine, une maladie inflammatoire ; * esthétique : du latin scientifique aesthetica, du grec aisthetikos {-esthétique}, percevoir par les sens, se dit de ce qui se rapporte au sentiment de la beauté. On connaît bien les mécanismes d'apparition de cette forme de cellulite, qui résulte d'un amas de graisses (adipocytes) dans les tissus sous-cutanés. Cette pathologie touche préférentiellement les femmes et peut résulter d'un ou plusieurs facteurs, dont les plus fréquents sont l'hérédité, des apports caloriques trop importants (trop de nourriture ou une alimentation trop riche en glucides et en lipides), une rétention d'eau due à des déséquilibres hormonaux (notamment trop d'œstrogènes), insuffisance de la circulation veineuse et/ou lymphatique. A noter, même si ce n'est pas très bon pour le moral, que la cellulite modérée, qualifiée aussi de physiologique, concerne environ 95% des femmes. C'est à la puberté qu'elle se manifeste pour la première fois, dans sa forme ferme et sensible et se traduit alors par une par une peau qui devient progressivement rouge et granuleuse sur les cuisses et les fesses. De la fin de l'adolescence à la ménopause, la cellulite devient molle et flasque avec formation de boules sous-cutanées. On parle alors de capitons ou de peau d'orange. Les traitements sont nombreux, comme les échecs : régime alimentaire, traitement hormonal correcteur, différents types de massages, ultrasons pour détruire les adipocytes, chirurgie (liposuccion avec ses succès mais aussi ses échecs retentissants).