Cholangiographie veineuse

Hépatologie, imagerie médicale et interventionnelle N. f. * cholo, cholé : du grec kholê {chol(é)}, bile ; * angio : du grec aggeion {angio}, vaisseau ; * grapho, graphie : et du grec graphein {-graphe, -graphie, -graphique, graph(o)-}, écrire ; * veineuse : du latin vena {vein(o)-, -veineux}, relatif aux veines, vaisseaux qui ramènent le sang vers le cœur. La cholangiographie est la radiographie des voies biliaires, mais aussi de la vésicule, dans le but de dépister des pathologies telles que tumeurs, calculs, choléstase, entre autres. Pour pratiquer cet examen dans de bonnes conditions, il faut opacifier ces voies biliaires. Pour cela, on peut injecter un produit radio-opaque iodé et soluble dans l'eau par voie intraveineuse dans l'avant-bras (c'est la cholangiographie dite veineuse ou intraveineuse), faire absorber un produit opacifiant en capsules par voie orale (cholangiographie orale) ou l'injecter via une sonde ou d'un drain introduit directement dans les voies biliaires (cela nécessite une petite intervention chirurgicale pour traverser la paroi abdominale) : c'est la cholangiographie transpariétale ou transcutanée ou transhépatique. Autre forme d'examen : la cholangiographie rétrograde. Le patient est légèrement anesthésié (anesthésie générale) et le praticien lui introduit un fibroscope par la bouche. Il passe par l'œsophage, l'estomac et s'arrête au niveau du duodénum, à la hauteur de l'ampoule de Vater. Par ce fibroscope, un fin cathéter est introduit jusqu'à l'embranchement du canal cholédoque et du canal de Wirsung, puis le produit de contraste est injecté. Syn. : cholécystographie.