Anticholinergique

Pharmacologie, physiologie, neurologie - Adj. et n. m. Du grec kholê [chol(o)-, cholé-, -cholie, -choline], relatif à la bile et du grec ergon [-ergie, -ergique], action, travail. Qui s'oppose à l'action de l'acétylcholine. Certains anticholinergiques (antispasmodiques) comme la Viscéralgine, diminuent les sécrétions gastriques, sudorales, lacrymales, salivaires et agissent sur les fibres musculaires lisses. Les anticholinergiques : (biperidène, trihexyphénidyle, tropatépine, scopolamine N oxyde) bloquent en fait tous les récepteurs muscariniques de l'organisme et sont donc responsables d'effets indésirables fréquents, périphériques (sécheresse buccale, constipation, dysurie, troubles de l'accommodation) et centraux (troubles de la mémoire, syndrome confusionnel). Les anticholinergiques sont difficiles à utiliser chez le sujet âgé. L'adénome prostatique et le glaucome contre-indiquent leur usage.