Codex

Pharmacologie N. m. * codex : mot latin codex {-code, -codon}, planche (d'écriture), livre, système de signes permettant de transmettre une information. Dès les débuts de nos civilisations, les codex ont représenté les premiers assemblages de manuscrits reliés par des lanières, en parchemin puis en papier. Véritables ancêtres des livres tels que nous les connaissons, ils ont représenté un avantage considérable sur les rouleaux en parchemin : ils permettaient d'accéder directement à un document. Il existe donc un nombre important de codex mais nous ne nous intéresseront ici qu'à celui de pharmacie ou "Codex medicamentarius seu Pharmacopæ gallica". Petit historique rapide : à partir du 14e siècle, les médecins ont commencé à rédiger leurs ordonnances et les pharmaciens se sont mis à réunir ces "recettes" dans des manuscrits. Parmi les très nombreux ancêtres du Codex, le Traité de Matière Médicale (1150), l'Antidotaire de Nicolas, l'Aromatoriorum Thesaurus et de nombreuses pharmacopées régionales. Le premier Codes (parisien) est paru au début du 17e siècle, après d'interminables querelles des médecins. La première obligation légale concernant une édition unique et nationale date de 1803 et, dès 1816, c'est l'Etat qui s'est chargé d'imprimer le "Codex medicamentarius seu Pharmacopae gallica" avec obligation pour chaque pharmacie d'en posséder un exemplaire (1ère édition en 1818 (en latin), révisée en 1937 (français), puis 1866, 1884, 1908, 1937, 1943 (prise en charge par le Ministère de la Santé Publique, 1983, 1996.