Colique intestinale

Gastroentérologie, coloproctologie, chirurgie digestive, algologie N. f. * colique : du latin colica, du grec kôlikos, de kôlon, qui souffre de l'intestin ; * intestinale : du latin intestina de intestinus {intestin(o)-, -intestinal}, intérieur, relatif à l'intestin, du pylore à l'anus. Exemple typique d'un mot qui a évolué, l'adjectif colique désigne d'abord ce qui se rapporte au côlon. La colique en tant que nom féminin désigne ensuite toute douleur vive ou aiguë résultant de certaines contractions violentes du côlon. Aujourd'hui, une colique traduit toute douleur vive qui a une origine abdominale, quel que soit l'organe concerné. Les différentes formes de coliques sont donc aussi nombreuses que les organes abdominaux et portent le nom de l'organe concerné. Quelques exemples : colique appendiculaire (douleurs dues à l'appendicite, inflammation de l'appendice), colique biliaire ou hépatique ou cholécystique, généralement due à la présence de calculs dans les voies biliaires, colique intestinale ou douleur provoquée par des spasmes de l'intestin ; concernant les appareils génitaux : colique testiculaire, menstruelle (vives douleurs qui surviennent avant ou pendant les règles), salpingienne (l'origine est dans les trompes de Fallope), coliques néphrétiques : douleurs paroxysmiques dues à la présence d'un calcul qui obture une voie urinaire et augmente ainsi la pression à l'intérieur du bassinet etc.