Coma léger

Neurologie, traumatologie, immunologie, réanimation, médecine d'urgence N. m. * coma : du grec kôma, sommeil profond. Les médecins distinguent aujourd'hui 4 types ou stades essentiels de comas, en fonction de l'étendue des lésions cérébrales et/ou des réactions des patients aux différents tests et stimuli. * Le coma de type I ou de stade I, ou coma léger ou coma vigil (du latin vigil, éveillé) ou coma réactif : soumis à des stimulations douloureuses, le sujet, bien que inconscient, manifeste des réactions : ouvertures des yeux, grognements. Ce stade de coma est généralement réversible lorsque la cause est supprimée. * Le coma de type II ou de stade II , ou coma moyen : les réactions citées pour le type I ne se manifestent plus, mais le patient peut encore retires sa main (par ex.) lors d'une stimulation douloureuse, comme lors d'un réflexe. Bien que d'un pronostic moins favorable, le coma de stade II est lui aussi réversible à partir du moment où la cause a disparu. * Le coma de type III ou de stade III , ou coma carus (du grec karos, assoupissement profond) ou coma profond : à partir de ce stade, la vie du patient est en jeu, car des troubles respiratoires peuvent provoquer son décès, s'il n'est pas médicalement assisté par un respirateur artificiel. Ce stade III peut durer plusieurs années si le tronc cérébral du patient n'est pas atteint. * Le coma type IV ou de stade IV ou coma dépassé ou coma aréactif : c'est la définition médicolégale de l'état de mort cérébrale ou de mort clinique, avec l'arrêt de toutes les fonctions cérébrales. Cet état est confirmé par plusieurs tests médicaux, notamment 2 EEG (électroencéphalogrammes) distants de plusieurs heures et qui doivent tous les deux être parfaitement plats, absence de tout réflexe, entre autres. Seule l'activité cardiaque persiste pendant quelques heures ou quelques jours. Si il n'y a pas d'opposition, des prélèvements d'organes sont possibles pendant ce stade. De plus en plus, cette classification en 4 stades est considérée comme obsolète et on utilise alors la classification GCS (abréviation de Glasgow Coma Scale) ou échelle des comas de Glasgow. Elle a été développée par deux médecins, Teasdale et Jennet en 1974 et va du degré 15 pour les cas les moins graves, au degré 3. Avec ses treize degrés, cette échelle permet une meilleurs appréciation de la profondeur d'un coma et donc des moyens à utiliser pour son traitement.