Contracture hystérique

Rhumatologie, orthopédie, algologie N. f. * contracture : du latin contractura, de contrahere, resserrer, lui-même de cum, avec et trahere, tirer ; * hystérique : du grec hustera {hystér(o)-}, matrice, c'est-à-dire relatif à l'utérus, mais aussi à l'hystérie, désordre psychique, parce qu'on croyait que cette maladie avait son siège dans l'utérus. Une contracture est une contraction spontanée, prolongée et involontaire d'un ou plusieurs muscles squelettiques, sans lésions de fibres musculaires. Les contractures peuvent être provoquées par un certain nombre de maladies infectieuses, comme le tétanos qui provoque des contractures généralisées, la péritonite qui s'annonce par une contracture des muscles de l'abdomen, les poussées d'arthrose et les méningites entraînent la contracture des muscles de la colonne vertébrale. Les contractures peuvent aussi avoir une origine chimique comme par exemple dans l'intoxication à la strychnine, une origine neurologique : certaines paralysies du système nerveux central, l'hystérie (c'est la contracture fonctionnelle ou hystérique). Si la contracture est transitoire, on parle de crampe, mais dans tous les cas, pendant la durée de la crise, le muscle est dur à la palpation et douloureux. Les soins comprennent : repos et application de froid, massages et kinésithérapie, antalgiques et/ou anti-inflammatoires, associés ou non, selon la gravité, à des myorelaxants et des décontracturants musculaires ; si la contracture est survenus pendant un effort sportif important, arrêt du sport pendant 4 à 7 jours. Dès l'apparition de la première crampe musculaire, s'assurer que l'on boit suffisamment d'eau, même s'il ne fait pas chaud (1 à 1,5 litres d'eau en plus des boissons des repas).