Détartrage

Odontostomatologie N. m. * dé- : du préfixe latin de- {dé-, dés-}, marquant une idée de séparation, de privation ; * tartr(o)- : du latin médiéval tartarum {tartre, tartr(o)-}, sédiment jaunâtre qui se dépose autour des dents ; * -age : du suffixe -age qui transforme un verbe en substantif. Le tartre dentaire est une accumulation de plaque dentaire, mélange de bactéries et de salive, que même les brossages les plus soigneux n'arrivent pas à éliminer totalement, notamment dans les espaces interdentaires et aux collets ou jonctions entre les dents et les gencives. Par la suite, ces dépôts se calcifient et durcissent pour former le tartre. Outre l'aspect esthétique indéniable qu'il procure immédiatement, le détartrage permet une amélioration importante de l'état bactériologique de la bouche, donc de l'haleine, et diminue les risques de gingivite et de parodontite, puis de déchaussement des dents. En pratique, le détartrage devrait se faire en moyenne deux fois par an. Autre avantage de ces visites : elles permettent au dentiste de vérifier l'état général des dents, de soigner d'éventuelles caries débutantes. Les techniques utilisées pour le détartrage sont simples et indolores : curettes pour gratter les dépôts les plus importants, ultrasons pour déloger le tartre à la limite dent - gencive et sur les tissus sous-gingivaux, puis brossage avec une brosse rotative et une pâte qui lustre l'émail des dents.