Élastine

Histologie, cytologie, médecine biologique N. f. * élasto : du latin scientifique elasticus, du grec elastos, elatos, ductile ; se dit d'un corps qui a la propriété de reprendre totalement ou partiellement sa forme après avoir été comprimé, distendu ou déformé ; * ine : du suffixe -in, -inal(e), -ine, -inine, servant à transformer un mot ou un adjectif en un autre mot ou substantif. L'élastine est une scléroprotéine (famille des protéines fibreuses et insolubles dans l'eau, comme le collagène et les kératines) présente dans les tissus élastiques, donc dans les tissus conjonctifs, insoluble dans l'eau et qui peut être catalysée par la trypsine et la pepsine. L'élastine se rapproche des fibres de collagène mais n'a pas la même composition en acides aminés. Les fibres de l'aorte sont formées de microfibrilles de diamètre uniforme ; en microscopie électronique, elles ne présentent aucune périodicité transversale comparable à celle des fibres collagéniques ou musculaires. Ces microfibrilles sont des unités structurales entièrement composées d'élastine. L'élastine a une extensibilité comparable à celle du caoutchouc. Elle est très riche en glycocolle, alanine, valine et proline et elle ne contient pas de cystine. Sa teneur en hydroxyproline est faible, comparativement au collagène. Les propriétés d'extensibilité de l'élastine s'expliquent par l'existence d'un pontage particulier entre les chaînes peptidiques qui permet leur glissement et leur retour à l'état initial.