Fer hémoglobinique

Hématologie, médecine biologique N. m. * fer : du latin ferrum {fer, ferr(o)-}, fer ; * hémo : du grec haima, {-émie, héma-, hémat(o)-, hémo-} : relatif au sang ; * globine : du latin globus {glob(o)-, -globine, globul(o)-, -globulie}, sphérique, petit corps arrondi.. Le corps d'un adulte d'environ 70 kg contient entre 4 et 5 grammes de fer, essentiellement dans l'hémoglobine (pour deux tiers), la myoglobine et certains organes comme le foie, la rate, la moelle osseuse et la muqueuse gastro-intestinale. C'est le fer total. Fer sérique : il est lié à une β1 globuline du sérum : la sidérophiline ou transferrine ou IBP (Iron Binding Protein) ou TIBC (Total Iron Binding Capacity). Le fer sérique représente environ 11 à 23 μmoles/L, c'est-à-dire une quantité infime du fer total, mais son dosage est un bon indicateur de l'équilibre entre les apports (aliments et destruction de l'hémoglobine), la consommation (synthèse de l'hémoglobine, de l'hémosidérine, de la myoglobine ...) et l'élimination par les selles, la sueur, l'urine, la bile. Ce que certains appellent le fer sanguin (sidérémie) comprend le fer sérique et le fer hémoglobinique, c'est-à-dire celui contenu dans l'hémoglobine des hématies ou globules rouges.