Ferritine

Hématologie, médecine biologique N. f. * fer : du latin ferrum {fer, ferr(o)-}, fer ; * ine : du suffixe -in, -inal(e), -ine, -inine, servant à transformer un mot ou un adjectif en un autre mot ou substantif. La ferritine est la forme de stockage réversible du fer dans l'organisme, notamment dans le foie, la rate, la moelle osseuse et la muqueuse gastro-intestinale. Cette réversibilité permet un stockage et un déstockage rapide du fer en fonction des arrivées (alimentation) et des besoins. La ferritine est un complexe hydrosoluble d'oxyde ferrique et d'une glycoprotéine : l'apoferritine. 1βg de ferritine est capable de fixer jusqu'à 8 mg de fer. Le dosage de la ferritine sanguine ou ferritinémie (du grec haima, [-émie, héma-, hémat(o)-, hémo-] : relatif au sang) se fait par méthode radio-immunologique. Les valeurs normales sont d'environ 90 βg/L de sérum chez l'homme (avec des variations de 30 à 250) et 30 βg/L de sérum chez la femme (variations de 5 à 80). La ferritine est diminuée dans les anémies ferriprives, chez les personnes qui ont subi une gastrectomie (ablation partielle ou totale de l'estomac), dans les cirrhoses portales, chez les femmes qui ont des règles importantes, ou en cas d'hémorragies (tube digestif p.ex.). Elle est par contre augmentée de façon parfois considérable dans les hémochromatoses (de 2 000 à 20 000 βg/L), les nécroses hépatiques, les hépatites chroniques ou aiguës.