Goitre colloïdal

Endocrinologie et métabolismes, chirurgie générale N. m. * goitre : de l'ancien provençal goitron, du latin populaire gutturio ou du latin classique guttur, -uris, gorge, relatif à une hypertrophie thyroïdienne ; * collo : du latin vulgaire colla ou du grec kolla {coll(o)-, colloïd(o)-}, colle, gomme ; * oïde : du grec eidos, {-oïde, -oïdal}, qui a l'apparence. Ce mot a été emprunté (1845) à l'anglais colloïd et est attribué au chimiste anglais T. Graham. Il est utilisé en médecine depuis 1847. Les formes de goitres sont nombreuses. En voici quelques-unes, en plus des formes décrites ci-dessus. Chez certaines personnes présentant une thyroïde surnuméraire, cette glande peut devenir hyperplasique, c'est-à-dire que les cellules vont s'y multiplier, sans devenir cancéreuse. On appelle cette forme le goitre aberrant. Autre type : le goitre adénomateux : un adénome (tumeur bénigne due à la prolifération régulière d'un épithélium glandulaire normal) se développe dans la thyroïde. L'intervention sera nécessaire si la taille de l'adénome devient trop importante. On parle de goitre colloïde lorsqu'il est diffus, mal localisé et particulièrement riche en substance colloïdale. Dans certains cas, le goitre est rigide, complètement durci par une fibrose qui atteint aussi les structures environnantes : c'est le goitre fibreux. Il existe encore bien d'autres façons de nommer les goitres, en fonction de leur structure : goitres simples, homogènes, hétérogènes, en fonction de leur localisation : goitre plongeant quand il s'étend dans sa partie inférieure jusque dans le thorax, lingual quand des éléments thyroïdiens aberrants se retrouvent à la base de la langue, goitre rétrosternal lorsqu'il s'étend jusqu'en arrière du sternum etc.