Histaminergique

Endocrinologie et métabolisme, médecine biologique, hématologie Adj. * histo : du grec histos ou histion {hist(o), histio-}, tissu ; * amine : amide et amine sont des dérivés de méthylamide et méthylamine que l'on appelait ammoniaques composés ; amine désigne un composé organique obtenu par substitution à l'hydrogène de l'ammoniac de radicaux acides (-ide) ou hydrocarbonés (-ine), caractérisé par la fonction -NH2 ; * ergique : du grec ergon {-ergie, -ergique}, action, travail. L'histamine est une base azotée : la b-imidazole-éthylamine présente et décelable dans tous les tissus de l'organisme, le sang, les urines, les selles et qui provient de la transformation d'un acide aminé : l'histidine . Elle a la propriété de se fixer sur des récepteurs présents à la surface des cellules, ce qui lui permet de jouer un important rôle de médiateur dans de nombreuses réactions. Sa présence dans le sang est l'histaminémie (du grec haima, [-émie, héma-, hémat(o)-, hémo-] : relatif au sang) et son taux est modérément augmenté dans les crises d'hypersensibilité immédiate (choc anaphylactique par ex.), beaucoup plus élevé dans la leucémie myéloïde. Elle peut être libérée massivement par les mastocytes et les polynucléaires basophiles, à partir des granulations cytoplasmiques de ces globules blancs : c'est la dégranulation. Parmi ses nombreuses propriétés, l'histamine provoque la sécrétion du suc gastrique, la contraction des muscles lisses et des artérioles, la dilatation des capillaires, l'augmentation de la perméabilité vasculaire. Adj. histaminique : qui se rapporte à l'histamine. Histaminase (du suffixe -ase, qui signifie enzyme, synonyme de diastase) : enzyme qui agit sur l'histamine. Histaminergique : qui concerne la libération d'histamine par certaines terminaisons nerveuses.