Hydramnios

Gynécologie obstétrique N. m. * hydro : du grec hudôr {hydr(o)-, -hydrique, -hydrie}, eau ou hydrogène ; * amnios : du grec amnios {amnio-}, agneau, relatif à l'amnios. Les obstétriciens parlent d'hydramnios lorsque le liquide amniotique est trop abondant : supérieur à un litre et parfois beaucoup plus. Cette pathologie se rencontre dans environ un cas sur 200 pour les grossesses uniques et un cas sur 10 pour les grossesses multiples. Parmi les principales causes de l'hydramnios : un dysfonctionnement de la circulation sanguine entre le placenta et le fœtus, un diabète sucré de la mère, une malformation fœtale, entre autres. Rare au début de la grossesse, c'est pendant les trois à quatre derniers mois que l'hydramnios se constitue, provoquant un excès de volume et une tension du ventre, avec gêne abdominale, respiratoire, parfois œdème des chevilles, dus à la compression de la veine cave inférieure par l'utérus. Le dépistage se fait par échographie et il n'est pas rare que le médecin demande alors une ponction amniotique avec détermination du caryotype pour dépister une éventuelle anomalie chromosomique. Quant au traitement, il consiste en une mise au repos et une surveillance plus étroite, compte tenu du fait que la ponction de liquide amniotique peut soulager la mère dans les cas d'hydramnios important, mais représente toujours un certain risque. Syn. : hydropisie (du grec piezo [-pièse, -piésie, -pisie], écraser, presser) de l'amnios.