Hyperuricurie

Hématologie, médecine biologique N. f. * hyper : du grec huper {hyper-}, au-dessus (anatomie) ou supérieur à la normale, en intensité ou en quantité ; * uric(o) : formé à partir du mot urine, du grec oûron, et relatif à l'acide urique ; * urie : du grec oûron {uro-, -urie, -urique}, urine. L'hyperuricémie est l'excès d'acide urique dans le sang. [L'acide urique * acide : du latin acidus [acid(o)-], d'une saveur piquante. est un acide organique azoté (C5H4O3N4) , dont on trouve de petites quantités (environ 700 mg/L) dans l'urine. C'est l'un des résidus de la dégradation des nucléoprotéines]. Le sang en contient aussi, mais beaucoup moins (40 à 60 mg/L). L'hyperuricémie peut provoquer la lithiase urique et la goutte. Cette dernière fait partie de la grande famille des maladies rhumatismales. Elle se caractérise par la formation de dépôts d'urates (sels d'acide urique) sur les articulations, dans les reins, sous la peau, généralement chez les hommes dans la quarantaine et débute souvent au gros orteil. Les crises durent entre quatre et dix jours et tendent à gagner d'autres articulations. Les douleurs sont très intenses, l'articulation est gonflée, rouge, chaude et enfin, la peau est luisante. Cette pathologie résulte d'une perturbation souvent héréditaire du métabolisme des bases puriques, éléments azotés qui entrent dans la composition des nucléotides, éléments constitutifs de l'ADN, mais aussi d'un régime alimentaire trop riche en purines (ris de veau, foie, rognons, cervelle, anchois, sardines harengs). Le traitement repose essentiellement sur la modification des habitudes alimentaires et la prise de médicaments hypo-uricémiants. L'hyperuricurie est l'élimination excessive d'acide urique par les urines.