Auto-infection

Médecine générale, médecine biologique - N. f. Du latin infectus, de inficere [infect(o)-], souiller. L'auto-infection correspond, chez un individu, au développement d'une infection sans apport de germes externes, c'est-à-dire qu'elle est due à une prolifération pathologiques de germes déjà présents ou normalement présents dans l'organisme. C'est le cas avec Escherichia coli, normalement présent dans notre côlon, qui peut migrer dans d'autres organes (appareil urinaire par exemple) et y développer des infections parfois très graves. Autre exemple : le virus de l'herpès génital, qui peut se transmettre à d'autres parties du corps (et bien sûr à d'autres personnes) si l'on ne se soumet pas à des règles élémentaires et strictes d'hygiène.