Autophagie

Médecine biologique, physiologie, psychiatrie psychologie - N. f. Du grec phagos, phagia, de phagein [phag(o)-, -phage, -phagie, -phagique], manger. L'autophagie est le fait, pour un organisme, de consommer sa propre substance. Pendant des périodes de jeûne prolongées, l'organisme puise d'abord dans ses réserves : les muscles "fondent", car les premières réserves utilisées sont les glucides stockés dans le foie et les muscles, puis c'est le tour des lipides, contenus dans les adipocytes du tissu sous-cutané. Si le jeûne continue, l'organisme va alors consommer les lipides des gaines de myéline, les protides constituants les cellules mêmes des organes. Il y a autophagie. Une variante est l'autophagie observée chez certains malades mentaux qui peuvent, dans des crises aiguës de folie, en arriver à consommer leur propre chair.