Occlusion coronarienne

Cardiologie, imagerie médicale et interventionnelle, chirurgie cardiaque N. f. * occlusion : du latin occlusio, de occludere {-occlusion}, fermeture, obstruction ; * coronarienne : du latin coronarius, de corona {coronar(o)-}, couronne, relatif aux artères coronaires ou en forme de couronne. Les artères coronaires sont vitales car elles irriguent le cœur, lui apportant oxygène et nutriments. Elles doivent leur nom au fait qu'elles forment une couronne autour du cœur, avant de se ramifier pour irriguer tous les territoires cardiaques. La coronaire gauche se divise en 2 branches principales : l'artère interventriculaire gauche (AIVA ou IVA) ou rameau interventriculaire gauche et l'artère circonflexe. L'artère coronaire droite se divise également en artère rétroventriculaire et en artère interventriculaire postérieure (AIVP ou IVP). Ces artères sont particulièrement sensibles aux dépôts de plaques d'athérome et leur occlusion provoque angine de poitrine ou angor, crise cardiaque et/ou infarctus du myocarde. A noter que ce réseau d'artères coronaires est doublé par un réseau équivalent de veines coronaires qui ramènent le sang dans l'oreillette droite. L'occlusion coronarienne est toujours une urgence cardiologique et généralement due à une thrombose (* thrombo : du grec thrombos [thromb(o)-], caillot, en rapport avec la coagulation du sang ; * ose : du grec -ôsis [-ose], suffixe désignant des maladies non inflammatoires ou/et des états chroniques). La thrombose est la formation, dans un vaisseau sanguin ou une cavité cardiaque, d'un thrombus, c'est-à-dire d'un caillot. Le risque évident est le blocage de ce thrombus et l'arrêt de la circulation avec ischémie. Les organes les plus menacés sont le cœur si la thrombose siège dans une artère coronaire, avec risque d'infarctus du myocarde, et le cerveau avec risque d'AVC (accident vasculaire cérébral ou "attaque" cérébrale).