Oestrogénique

Endocrinologie et métabolismes, médecine de la reproduction, gynécologie obstétrique Adj * œstro : du grec oistros {œstr(o)-}, fureur, relatif à l'œstrus, modifications du vagin et de l'utérus sous l'influence des hormones ovariennes ; * gène : du latin et du grec genesis {-gène, -genèse, génique}, naissance, formation, qui engendre. [Angl. : Oestrogenic, estrogenic] En fait, il y a plusieurs œstrogènes. Ce sont des hormones synthétisées à partir du cholestérol et produites par la thèque interne et la granulosa du follicule ovarien. La plus active des hormones de type œstrogènes est l'œstradiol. Leur action s'effectue essentiellement sur la prolifération des cellules de l'endomètre (revêtement interne de l'utérus), mais aussi sur les glandes du col de l'utérus et sur le métabolisme des glucides et des lipides. Au moment de la puberté, les œstrogènes sont responsables de l'apparition des caractères sexuels secondaires féminins. En biochimie, les œstrogènes sont classés parmi les phénolstéroïdes. Syn. : Estrogènes. En pharmacologie, le œstrogènes de synthèse sont utilisés pour lutter contre l'ostéoporose chez les femmes ménopausées, sous forme d'injections ou de produits transdermiques (gels ou patches), mais aussi pour la contraception. Voir œstroprogestatifs. L'œstrone ou estrone ou folliculine est la plus anciennement connue du groupe des œstrogènes ; elle résulte d'une oxydation de l'œstradiol. Autre œstrogène : l'œstriol ou corps de Marrian, que l'on trouve dans l'urine et qui est un autre dérivé de l'oxydation de l'œstradiol. L'œstriol est plus abondant dans l'urine pendant la première partie du cycle, et on l'utilise, associé à la progestérone, dans le TSH (traitement substitutif hormonal) de la ménopause. Syn. : Estriol.