Phallisacine

Toxicologie, médecine biologique N. f. * phall(o) : du grec phallos, {phall(o)-, phallus}, représentation du membre viril ; * lys(o) : du grec lusis {lys(o)-, -lys, lysi-, -lyse, -lytique, -lysine}, dissolution ; * ine : du suffixe -in, -inal(e), -ine, -inine, servant à transformer un mot ou un adjectif en un autre mot ou substantif. [Angl. : Phallisacin] Il existe un nombre très important de toxines dans les amanites phalloïdes (Amanita phalloides). Certaines d'entre elles, comme les phallolysines ou la phalline [phallin] sont thermolabiles, c'est-à-dire qu'elles sont généralement détruites par une température supérieure à 70°C, donc par la cuisson. D'autres toxines résistent à ces températures et aux sucs digestifs, se fixent rapidement sur le foie, provoquant une nécrose hémolytique, puis rapidement la mort. Il s'agit de deux groupes de toxines : 7 phallotoxines, heptapeptides cycliques avec, sans entrer dans les détails, la phalloïdine [phalloidin], la phalloïne [phalloin], la prophalline [prophallin], la phallisine [prophallisin], la phallacine [phallacin], la phallacidine [phallacidin] et la phallisacine [phallisacin] ; les amatoxines, octopeptides cycliques, avec plusieurs formes proches d'amanitines.