PMA

Gynécologie obstétrique Abrév. Procréation médicalement assistée. * médicale : du latin medicus {médic(o)-}, qui guérit, qui concerne la médecine ; * pro : du grec pro {pro-}, préfixe qui peut signifier : devant, avant, mais aussi favorable à, pour, à la place de ; * création : du latin creare {création, créateur}, faire exister ce qui n'existait pas. On dit aussi AMP : aide médicalisée à la procréation. La procréation médicalement assistée fait appel à de nombreuses techniques, parfois simples comme l'insémination artificielle, parfois complexes telle la fécondation in vitro. Les embryons prélevés peuvent être congelés pour une grossesse ultérieure, cultivés sur des milieux particuliers, traités afin de favoriser leur implantation ou encore biopsiés si l'on veut éliminer les embryons porteurs d'une anomalie génétique. Or, selon le professeur Auroux, "on sait depuis longtemps que certaines techniques, comme la congélation, peuvent léser les structures cellulaires", donc le développement de l'enfant à naître même s'il ajoute que les résultats des nombreuses procréations médicalement assistées pratiquées jusqu'ici sont plutôt rassurants. Dans les techniques de la PMA figure entre autres l'ICSI : Intra Cytoplasmic Sperm Injection ou injection intracytoplasmique de sperme. Il s'agit d'une fécondation in vitro avec micro-injection d'un seul spermatozoïde dans l'ovocyte. Cette technique de PMA (procréation médicalement assistée) présente de nombreux points communs avec la FIV (fécondation in vitro). Elle s'applique à des couples avec stérilité masculine ou chez lesquels la FIV ne réussit pas. L'injection directe d'un spermatozoïde (le contenu de la tête uniquement) dans l'ovocyte favorise la fécondation. Les spermatozoïdes, même s'ils sont très rares (azoospermie) peuvent être directement prélevés dans l'épididyme ou le canal déférent. Cette technique est décidée conjointement par le gynécologue et le biologiste, après bilan complet des deux partenaires : prélèvement bactériologique cervicovaginal et spermoculture avec recherche de mycoplasmes et chlamydiae, hépatites B et C, HTLV, CMV, HIV 1 et 2.