Pneumopéritoine gynécologique

Médecine biologique, pneumologie N. m. * pneumo : du grec pneumôn {pneum(o)-}, poumon. Syn. pulm(o)- ; * péritoine : du latin peritonaeum, du grec peritonaion {péritoné(o)-}, ce qui est tendu autour, relatif au péritoine, membrane qui tapisse l'abdomen et les viscères abdominaux. Un pneumopéritoine est la présence d'air dans la cavité péritonéale qui provoque la séparation, le décollement des deux feuillets du péritoine : le feuillet pariétal qui tapisse la paroi de l'abdomen et le feuillet viscéral qui entoure les viscères de la cavité abdominale. Le pneumopéritoine pathologique peut se produire à la suite d'une blessure abdominale ou de la perforation d'un organe creux comme l'estomac, l'intestin grêle ou le côlon. C'est alors l'air contenu dans le tube digestif (il y en a toujours une certaine quantité) qui passe dans la cavité péritonéale. Mais le plus souvent, il est provoqué : il s'agit alors d'une injection volontaire d'air ou d'un gaz neutre (c'est généralement du CO2 ou dioxyde de carbone) dans la cavité abdominale, avant une observation ou une intervention chirurgicale par cœlioscopie. Dans le pneumopéritoine gynécologique, cette intervention est pratiquée pour une intervention sur l'utérus, les trompes ou les ovaires. La pneumopéritonite (du grec -itis [-ite], suffixe désignant, en médecine, une maladie inflammatoire) est une accumulation d'air ou de gaz, accompagnant une péritonite