Rhumatisme gonococcique

Vénérologie, pharmacologie, rhumatologie N. m. * rhumato : du latin rhumatismus, du grec rheumatismos {rhumat(o)-}, écoulement d'humeurs ; racine des termes relatifs aux rhumatismes ; * isme : du suffixe -isme servant à former des substantifs ; * gono : du grec gonos {gon(o)-, -gonie, gonad(o)-}, semence ; * coccique : du grec kokkos {cocc(o)-, -coccie, -coque}, graine, relatif aux micro-organismes sphériques. Cette forme de rhumatisme est une des conséquences de l'évolution de la blennorragie, MST (maladie sexuellement transmissible) actuellement en augmentation inquiétante. La blennorragie est une infection d'origine presque toujours vénérienne, due au gonocoque de Neisser. Cette gonococcie est en recrudescence partout dans le monde (plus grande liberté sexuelle, contraception). Les principaux signes sont des écoulements douloureux au niveau de l'urètre ("chaude-pisse") et des infections multiples : urétrite, vulvite, voire pelvipéritonite. Le diagnostic repose sur la mise en évidence du gonocoque. Au début du 19e siècle, le rhumatisme blennorragique était traité par le mercure. Ce rhumatisme infectieux doit être traité énergiquement, pour ne pas évoluer vers une forme articulaire subaiguë.