Roseolovirus

Médecine biologique, dermatologie, épidémiologie et santé publique N. m. * rose : du latin rosa, qui désigne en même temps la fleur, la couleur rouge pâle et la forme (rosace, rosette) ; * ole : du suffixe diminutif ou atténuatif -ole, -(i)ole, qui transforme en substantif ; * virus : de virus {vir(o)-}, mot latin signifiant pus, humeur, venin, poison ; actuellement, relatif aux micro-organismes de taille inférieure à 0,2 microns, donc aux virus ; * herpès : du latin impérial herpes, -etis, maladie de la peau, lui-même du grec herpês, -êtos « dartre » (croûtes qui se forment dans certaines maladies cutanées), du verbe herpein « se traîner », « ramper » ; herpein a donné la racine herpét(o)- qui se rapporte aussi aux serpents. Le virus de la roséole infantile ou HHV6 (Human Herpes Virus) : la contamination a lieu très tôt au cours de la vie (70% des enfants de moins de 4 ans ont des anticorps spécifiques), mais la primo-infection est généralement inapparente. Si elle se manifeste, c'est par une hyperthermie (3 à 4 jours) qui peut occasionner des convulsions suivie d'une défervescence et d'un exanthème subit rubéoliforme (1 à 2 jours) siégeant sur le tronc et le cou : c'est la "6e maladie infantile" (ou roséole). Il n'y a pas de formes sévère de cette maladie et sa guérison est toujours spontanée. A noter que certains auteurs pansent que HHV6 pourrait intervenir avec HHV7 pour déclencher le pityriasis rosé de Gilbert.