Scintigraphie de perfusion

Pneumologie, imagerie médicale, médecine nucléaire N. f. * scinti : du latin scintillare, de scintilla {scinti-}, briller avec des éclats, relatif à l'enregistrement de radiations émises par un organe après injection d'un isotope ; * graphie : du grec graphein {-graphe, -graphie, -graphique, graph(o)-}, écrire ; * per : du latin per {per-}, à travers, de part en part, au moyen de ; à noter que ce préfixe peut avoir de nombreux autres sens et en particulier celui de superlatif, c'est-à-dire qu'il renforce le sens de ce qui suit ; * fusion : du latin fusio, de fundere {-fusion}, répandre. On utilise en fait deux techniques différentes. * La scintigraphie de perfusion, qui consiste à injecter du technétium 99m par voie intraveineuse. Le marqueur isotopique va se fixer au niveau des capillaires pulmonaires, permettant ainsi de détecter une éventuelle embolie pulmonaire. * La scintigraphie de ventilation dans laquelle on fait inhaler au patient un gaz ou un aérosol radioactif (généralement du xénon 133), qui permet l'étude de la ventilation pulmonaire et l'éventuelle mise en évidence de troubles des échanges gazeux au niveau des bronchioles et des alvéoles pulmonaires.