Sidérémie

Hématologie, médecine biologique N. f. * sidéro : du grec sidêros {sidér(o)-}, fer ; * émie : du grec haima, {-émie, héma-, hémat(o)-, hémo-} : relatif au sang. Le taux de fer dans le sang est la sidérémie. L'hémoglobine sanguine contient les deux tiers du fer contenu dans l'organisme, soit près de 3 grammes. Le fer sérique (en mouvement dans le sang) ne représente qu'une petite fraction du fer total. Il est lié à une ß1 globuline : la sidérophiline ou transferrine ou IBP (Iron-Binding-Protein) ou TIBC (Total Iron-Binding-Capacity). Syn. : hyposidérémie. Une hyposidérémie (valeurs normales de la sidérémie : 110 à 130 µg/100 mL) est caractéristique d'une forme d'anémie et peut atteindre des valeurs descendant jusqu'à 20 µg/100 mL. Elle peut être due à des métrorragies répétées, des cancers digestifs, entre autres. La sidéropénie est l'insuffisance de fer dans l'ensemble de l'organisme. Elle peut être la conséquence d'une mauvaise absorption du fer contenu dans les aliments au niveau de l'intestin, ou d'un apport alimentaire insuffisant en aliments contenant du fer, ou bien sûr d'hémorragies chroniques. Compte tenu du nombre important de molécules contenant du fer ou associées au fer dans notre organisme, une sidéropénie va se traduire par de nombreux dysfonctionnements, notamment au niveau de l'hémoglobine des globules rouges (voir anémies) et des cytochromes, enzymes qui jouent un rôle fondamental dans la respiration au niveau des cellules.