Stéréocardiographie

Cardiologie, électrophysiologie cardiaque N. f. * stéréo- : du grec stereos {stéréo-}, solide, sous-entendu à trois dimensions, donc dans l'espace ; * cardio : du grec kardia {cardi(o)-, -carde, -cardie, cardiaque}, cœur ; * graphie : du grec graphein {-graphe, -graphie, -graphique, graph(o)-}, écrire. La stéréocardiographie est plus connue sous le nom de vectocardiographie ou VCG. C'est une technique d'électrocardiographie qui a l'avantage de donner et de permettre d'étudier l'orientation et la progression de l'activité électrique cardiaque grâce à la représentation des vecteurs instantanés de l'activité électrique du cœur, et donc d'analyser avec beaucoup plus de précision qu'un ECG "normal", les principales anomalies cardiaques, comme l'hypertrophie d'une cavité cardiaque (oreillette ou ventricule), l'insuffisance cardiaque ou un trouble de la conduction dans le tissu nodal et le myocarde (muscle cardiaque, compris entre l'endocarde et le péricarde), l'infarctus du myocarde ou une myocardiopathie, entre autres. Aujourd'hui, cet examen est de plus en plus remplacé par l'échocardiographie. Le principe est le même que pour un ECG : des électrodes réceptrices thoraciques captent les courants cardiaques et transmettent ces données à un système informatique qui va restituer les différences de tension électrique dans 3 plans perpendiculaires : frontal, horizontal et sagittal, en traçant une courbe pour chacun de ces plans. On obtient ainsi un VCGf (vectocardiogramme frontal), un VCGh (v. horizontal) et un VCGs (v. sagittal). L'appareil utilisé pour cet examen est le vectocardiographe (du grec graphein [-graphe, -graphie, -graphique, graph(o)-], écrire) et les enregistrements obtenus sont des vectocardiogrammes (du grec gramma, [-gramme], lettre, écriture et par extension, enregistrement écrit).