Test à la phytohémagglutinine

Biochimie, médecine biologique N. m. * test : de l'anglais test, essai, épreuve ; * phyto : du grec phuton, phuein {-phyte, phyt(o)-}, plante, végétal, mais aussi bourgeon, excroissance, « végétation », croûte ; * hémo : du grec haima, {-émie, héma-, hémat(o)-, hémo-} : relatif au sang ; * agglutinine : du latin agglutinare, de ad et de gluten, glutinis {agglutin(o)-, -agglutinine}, colle. La phytohémagglutinine (ou phytohémoagglutinine ou PHA) a la particularité d'être mitogène, c'est-à-dire de stimuler et d'accélérer les mitoses et leucopoïétiques, car ce pouvoir mitogène est particulièrement bien visible dans les divisions de lymphocytes. Elle agglutine les hématies ou globules rouges. La phytohémagglutinine est une lectine ou phylolectine extraite de haricots ou du soja, entre autres, qui stimule la synthèse des phospholipides, de l'ARN et de l'ADN. Cette molécule est utilisée en complément dans les leucopénies médicamenteuses (diminution des globules blancs due à la prise de certains médicaments) et les chimiothérapies anticancéreuses. La propriété de la phytohémagglutinine concernant la transformation des lymphocytes en grandes cellules blastiques a permis de mettre au point un test à la phytohémagglutinine, basé sur une intradermoréaction : si il y a réaction, c'est-à-dire si on observe la modification au niveau des lymphocytes, cela signifie que l'immunité cellulaire (ou à médiation cellulaire) est normale.