Thérapie cellulaire

Recherche médicale N. f. * thérapie : du grec therapeuein {- thérapeute, -thérapie}, soigneur, soigner ; * cellulaire : du latin cellula, dim. de cella {cellul(o)-, -cellulaire}, chambre ; racine des termes relatifs à la cellule. La thérapie cellulaire consiste en l'injection de cellules humaines (autres que les globules rouges et les plaquettes), dans le but de prévenir, traiter ou atténuer une maladie. Ces cellules peuvent provenir du patient lui-même (greffe autologue) ou d'un donneur volontaire identique compatible (greffe allogénique). Principe de la thérapie cellulaire Cette technique peut s'appliquer à plusieurs types cellulaires, comme les cellules hématopoïétiques, les monocytes et macrophages (ce sont des leucocytes ou globules blancs), les cellules dendritiques, les hépatocytes, les îlots de Langerhans (amas cellulaires présents dans le pancréas et qui fabriquent deux hormones essentielles dans la régulation de la glycémie : l'insuline et le glucagon). Actuellement, la thérapie cellulaire est réalisée en trois étapes principales : le prélèvement des cellules (du malade ou du donneur), leur congélation, immédiate ou après traitement ex vivo, afin de les sélectionner pour augmenter encore leur efficacité et leur infusion (comme une transfusion) au malade. Cette thérapie de pointe est menée conjointement par les ETS (établissements de transfusion sanguine), les CHU (centres hospitaliers universitaires) et les équipes médicales en charge des patients.