Urétérographie

Néphrologie urologie, imagerie médicale et interventionnelle N. f. * urétéro : du latin ureter, du grec ourêter, de ourein : uriner ; préfixe ou racine des termes relatifs à l'uretère, canal qui joint le rein à la vessie ; * graphie : du grec graphein {-graphe, -graphie, -graphique, graph(o)-}, écrire. L'urétérographie est un examen aux RX, pratiqué dans le but de visualiser les uretères. Il s'agit en fait de plusieurs examens différents, selon l'état du patient et la pathologie recherchée. C'est ainsi que l'urétéropyélographie rétrograde ou UPR (du grec puelos [pyél(o)-], bassin, et plus particulièrement le bassinet, cavité centrale du rein) consiste à introduire par l'urètre, un cathéter (ou sonde de Chevassu) dont le bout est renflé et ovalaire. Il entre dans la vessie puis passe par l'orifice urétéral, sous contrôle cystoscopique. L'injection d'un produit iodé de contraste (quelques cm3) permet une opacification rétrograde (dans le sens inverse de l'écoulement de l'urine). Les clichés sont faits dès le début de l'injection. On écrit aussi urétéro-pyélographie. Autre technique d'urétérographie : l'urétérocystographie (du grec kustis [-cyste, cyst(o)], vessie) qui consiste à introduire une aiguille de 5 cm environ (0,8 mm de diamètre) à travers la peau jusque dans le bassinet (sous contrôle échographique). Le patient est couché sur le ventre (décubitus ventral). Comme pour la technique précédente, les clichés sont faits dès l'injection du produit de contraste. Urographie Syn. : UCAM ou urétérocystographie ascendante et mictionnelle. On écrit aussi urétéro-cystographie.