Vag_in

Anatomie, gynécologie obstétrique N. m. * vagin : du latin vagina {vagin(o)-, -vaginal}, gaine, relatif au vagin, qui va de la vulve à l?utérus. [Angl. : Vagina] Canal musculeux cylindrique, représentant l'organe féminin de copulation. Il est situé entre la vessie et l'urètre en avant et le rectum en arrière. Son orifice est au niveau de la vulve, entre le méat urinaire et l'anus et il se termine au col de l'utérus. Schéma de l'appareil reproducteur féminin - profil Sa muqueuse interne contient des glandes sécrétant un liquide lubrifiant lors des rapports sexuels. L'orifice vaginal est plus ou moins rétréci par une membrane : l'hymen, qui se rompt généralement lors du premier rapport sexuel. Adj. : vaginal : qui se rapporte au vagin.

La vaginoscopie (ou colposcopie) est l'examen visuel de l'intérieur du vagin et du col de l'utérus, réalisé avec un appareil spécialement conçu à cet effet : le vaginoscope (syn. : colposcope). Au cours de cet examen, le praticien peut intervenir sur la muqueuse vaginale ou le col, pratiquer une biopsie pour analyse, détruire une lésion avec un laser ou par cryothérapie. Il existe une Société Française de Colposcopie et de Pathologie Cervico-Vaginale (SFCPCV).

La vaginoplastie est une intervention de chirurgie réparatrice, visant à réparer un vagin lors d'une aplasie vaginale (développement insuffisant) ou à créer un véritable vagin artificiel lors d'une absence congénitale de cet organe. Syn. : colpoplastie.

Le vaginisme correspond à des douleurs généralement provoquées par les muscles du vagin, empêchant le coït, mais peut avoir pour origine une cause fonctionnelle : vulvite, ulcère, herpès... Actuellement, chez les femmes qui consultent pour un vaginisme, les causes évoquées sont la peur de la douleur lors d'un rapport sexuel, le fait qu'elles imaginent avoir un vagin trop étroit ou l'aversion du sexe qui est considéré comme "sale". Les psychiatres considèrent le vaginisme comme un trouble de la pénétration vaginale. Les organes génitaux de la femme atteinte de vaginisme sont généralement tout à fait normaux, mais à chaque tentative de pénétration, un spasme incontrôlable ferme l'orifice du vagin par contraction des muscles péri-vaginaux. Les gynécologues connaissent bien ce problème qui se manifeste également à l'examen gynécologique. Comme pour d'autres affections, on parle de vaginisme primaire s'il coïncide avec le début de la vie sexuelle de la femme ; il est secondaire s'il survient après une période d'activité sexuelle normale, donc sans problème de pénétration. Syn. : vaginodynie (Du grec odunê [-odynie], douleur.)

La vaginite est une inflammation relativement fréquente de la muqueuse du vagin, qui a des causes aussi nombreuses que variées. Elle se traduit généralement par une rougeur de la muqueuse, des démangeaisons, des pertes vaginales anormalement abondantes, parfois malodorantes et est souvent associée à une vulvite (vulvovaginite). La prise d'un antibiotique peut modifier la flore bactérienne normalement présente et provoquer une vaginite, en détruisant par exemple les lactobacilles responsables du maintient d'une certaine acidité. Autres causes : la présence d'une levure : Candida qui provoque des vaginites avec pertes vaginales épaisses, le développement d'une bactérie du genre Trichomonas etc. Une vaginite est à traiter soigneusement, car elle peut toujours évoluer en salpingite aiguë (inflammation des trompes), dont l'une des complications les plus redoutée est la stérilité.

La vaginose est l'infection bactérienne du vagin, résultant généralement d'un déséquilibre au niveau de la flore vaginale. On constate dans ce cas, une diminution importante des lactobacilles dont le rôle est d'entretenir une certaine acidité dans le vagin et donc d'empêcher le développement d'espèces nuisibles. La vaginose est souvent asymptomatique : pas de douleurs, de démangeaisons ou de rougeurs, mais souvent une odeur forte et désagréable après un rapport sexuel. Comme pour les autres vaginites, les risques de salpingite sont importants.

Le vaginisme (syn. vaginodynie) correspond à des douleurs généralement provoquées par les muscles du vagin, empêchant le coït, mais peut avoir pour origine une cause fonctionnelle : vulvite, ulcère, herpès... Actuellement, chez les femmes qui consultent pour un vaginisme, les causes évoquées sont la peur de la douleur lors d'un rapport sexuel, le fait qu'elles imaginent avoir un vagin trop étroit ou l'aversion du sexe qui est considéré comme "sale". Les psychiatres considèrent le vaginisme comme un trouble de la pénétration vaginale. Les organes génitaux de la femme atteinte de vaginisme sont généralement tout à fait normaux, mais à chaque tentative de pénétration, un spasme incontrôlable ferme l'orifice du vagin par contraction des muscles péri-vaginaux. Les gynécologues connaissent bien ce problème qui se manifeste également à l'examen gynécologique. Comme pour d'autres affections, on parle de vaginisme primaire s'il coïncide avec le début de la vie sexuelle de la femme ; il est secondaire s'il survient après une période d'activité sexuelle normale, donc sans problème de pénétration.