Allogreffe

Chirurgie générale, génétique - N. f. Du latin graphium, du grec grapheion [-greffe, -greffon], poinçon en ivoire ou en métal qui était utilisé pour écrire ; une métaphore en a fait le greffon végétal, puis la greffe d'un organe en chirurgie. Transfert (greffe) d'organe ou de tissu d'un individu d'une espèce, appelé receveur, à un autre individu de la même espèce : le receveur. Donneur et receveur sont cependant différents par un ou plusieurs antigènes d'histocompatibilité. Syn. greffe homologue, Du latin lateralis, de latus [latér(o)-], côté. Le risque majeur d'une allogreffe est le phénomène de rejet du greffon, provoqué par le système immunitaire qui reconnaît les molécules HLA comme étrangères. Selon le type de greffon et l'état immunitaire du receveur, un traitement immunodépresseur devra être suivi par le greffé durant toute sa vie. Syn. : allotransplantation.