Claquage

Médecine du sport, kinésiologie kinésithérapie - N. m. Du verbe claquer, construit à partir de l'onomatopée "klakk" exprimant un bruit bref et sec. Le claquage désigne en fait plusieurs pathologies : distension ou/et décollement d'un muscle ou/et de son ligament, ruptures de fibres musculaires lors d'un effort trop violent ou après un échauffement insuffisant. Dans ce dernier cas, il se produit un hématome (par rupture des capillaires sanguins) qui est visible en échographie ou en échodoppler (par ex.). Selon la gravité de l'accident, on peut commencer par une application immédiate de glace ou d'eau froide qui a le pouvoir de calmer la douleur et de limiter l'inflammation. Si la douleur disparaît rapidement, une activité légère et prudente peut même être reprise. Si il y a hématome et/ou oedème, arrêt immédiat de l'activité, froid et immobilisation par un pansement raisonnablement serré (l'extrémité en aval du pansement ne doit ni bleuir, ni refroidir). Dans le cas d'une rupture importante, on peut même sentir, à la palpation, un vide qui sera rapidement comblé par l'hématome. Dans ce cas, un pansement compressif s'impose, suivi immédiatement de l'immobilisation du membre blessé, puis d'un transport en milieu médicalisé.