Diagnostic préimplantatoire

Génétique, gynécologie obstétrique, embryologie - N. m. Du latin prae [pré-], avant, devant et du bas latin implantare, planter, fixer dans. En France, le diagnostic préimplantatoire ou DPI est légalement autorisé depuis 1999 et ne concerne que les affections génétiques particulièrement graves : fausses couches répétées, plusieurs avortements thérapeutiques etc. Après une FIV (fécondation in vitro), on attend que les embryons soient au stade de 10 cellules (3e jour). L'une d'entre elles est prélevée (ce qui ne modifiera en rien le développement futur de cet embryon). On peut facilement déterminer son sexe (intéressant dans le cas d'une maladie liée au sexe présente dans cette famille) et repérer des anomalies chromosomiques. Les techniques utilisées combinent la FISH (fluorescence in situ hybridation) et la PCR (polymerase chain reaction) ou amplification de l'ADN.